Piolin, Cadilac et la tradition du pitre ; Mafalda Mafalda, Clowndette Maria et l’élargissement de la scène clownesque vivante

Auteurs

  • Laura Marques de Souza Salvatore Universidade Paul-Valéry Montpellier 3 (em cotutela com a UFBA)
  • Philippe Goudard Universidade Paul-Valéry Montpellier 3

DOI :

https://doi.org/10.9771/r.v1i34.35746

Mots-clés :

Circo/Palhaço/Palhaça

Résumé

Résumé

            Un clown ayant un corps de femme et un costume qui rend ce corps visible est actuellement reconnu comme étant une clowne [uma palhaça]. Présentement, au Brésil, ce terme est très usité dans les échanges entre artistes, même s'il existe toujours une résistance à l'acceptation de la figure de la femme clowne au cirque. Dès lors, il semble essentiel de s’interroger sur l'importance de l'avènement de la femme clowne dans l'art clownesque. La réflexion proposée dans cet article questionne la tradition et l’innovation, au Brésil, dans les arts du cirque en général et dans celui du clown en particulier. À cette fin, nous nous attacherons dans un premier temps à la documentation, à savoir les archives et la littérature existantes concernant les clowns, actifs au XXe siècle, Piolin et Cadilac, ainsi que les clownes de la fin du XXe et du début du XXIe siècle, Mafalda Mafalda et Clowndette Maria. Par la suite, nous nous pencherons vers leurs legs, mémoires et biographies tout en sachant que Piolin et Cadilac sont des figures importantes pour la documentation, la mémoire et l'histoire des arts du cirque, alors que Mafalda Mafalda et Clowndette Maria louvoient entre interdisciplinarité et hybridation dans ce langage. À partir de cette étude, nous constaterons l'importance de l’entrée de la clowne dans le domaine pour l’innovation de l’art de la clownerie dans les sphères créative et esthétique. Étant donné que la présence du corps féminin occupe un espace historiquement reconnu comme étant celui des clowns masculins, le concept d'art clownesque s'élargira dans la mesure où l’on reconnaîtra et légitimera le féminin émergeant sur la scène clownesque[1].

Mots-clefs : tradition, clowne, paillasse, corps féminin, rénovation.


[1] Cet article est issu de la recherche de master 2 intitulée « Piolin, Cadilac, Mafalda Mafalda et Clowndette Maria : tradition et rénovation de l’art clownesque au Brésil », soutenue en 2019, sous la direction des professeurs Philippe Goudard et Catherine Naugrette, à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3.

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Bibliographies de l'auteur

Laura Marques de Souza Salvatore, Universidade Paul-Valéry Montpellier 3 (em cotutela com a UFBA)

Université Paul-Valéry Montpellier 3 - École doctorale 58 - Unité de Recherche RIRRA21 - Doctorat Arts du spectacle vivant

Philippe Goudard, Universidade Paul-Valéry Montpellier 3

Professor Doutor da Université Paul-Valéry Montpellier 3 - École doctorale 58 - Unité de Recherche RIRRA21 https://philippegoudard.net/

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Publiée

2020-11-04

Comment citer

Salvatore, L. M. de S., & Goudard, P. (2020). Piolin, Cadilac et la tradition du pitre ; Mafalda Mafalda, Clowndette Maria et l’élargissement de la scène clownesque vivante. Repertório, 1(34). https://doi.org/10.9771/r.v1i34.35746

Numéro

Rubrique

EM FOCO