<B>Un teatre de l’experience</B>
DOI:
https://doi.org/10.9771/2175-084Xrcv.v1i17.6053Resumo
En janvier 1993, j’eus le privilège de visiter, dans la banlieue de Moscou, un abri antiatomique qui venait de perdre sa fonction initiale pour les habitants, c’était la fin de la guerre froide. L’espace immense, devenu un entrepôt, était cloisonné de grilles, en un vaste vide grenier. Dans une des cellules de cet espace, un jeune historien d’art élaborait et conservait l’une des premières collections d’art moderne et contemporain de Russie. Œuvres faisant référence à l’art américain, que les artistes d’URSS découvraient sur des revues en noir et blanc diffusées clandestinement, installations réalisées par l’underground moscovite, stigmatisant les pratiques staliniennes. L’ensemble constituait une documentation irremplaçable sur la résistance des artistes et pour une renaissance d’un art vivant en Russie. L’évocation de cet abri réel devenant un réceptacle d’archive muséale, me permet d’introduire la fiction de Dominique Gonzalez-Foerster. TH 2058 qui transforme un musée en abri. La fiction rencontre ici le réel d’une manière inversée.Downloads
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Como Citar
BONNET, E. <B>Un teatre de l’experience</B>. Cultura Visual, [S. l.], v. 1, n. 17, p. 109–115, 2012. DOI: 10.9771/2175-084Xrcv.v1i17.6053. Disponível em: https://periodicos.ufba.br/index.php/rcvisual/article/view/6053. Acesso em: 21 dez. 2024.
Edição
Seção
Artigos Convidados / Invited Articles